J'ai repris les paroles de l'émission et je vous le transmets. En reprenant cela, beaucoup de choses sont dites en peu de temps, soit par l'image, l'écrit sur l'image, la parole des journalistes et le témoignage de Jean et Djamila. Il y a des choses claires et donnent une idée de la retraite de ceux qui ont quitté l'institution. Personnellement, ce reportage sur France2 tombe bien au niveau date, car dans 2 jours il y a procès au TASS pour faire valider nos triimestres "postulat-noviciat". Y aura-t-il un article dans la presse ? je l'espère
. Cela fera un peu de bruit médiatique à nouveau. On parlera de la Cavimac ! et des Autorités religieuses catholiques. Suite au prochain numéro !! sur le forum.
Prêtres défroqués/retraite
PUJADAS (France 2) – JT de 20h le
23 20 novembre 2006
(date corrigée par APRC)L'Eglise est-elle un employeur comme les autres ? Pour les anciens religieux, moines ou soeurs qui ont rendu l'habit, la réponse est oui. Ils sont 10 000 au total en France et se disent lésés en ce qui concerne leur droit à la retraite... Une pétition vient même d'être remise à l'Episcopat...
Lionel Feuerstein, Eric Jaquin (journalistes du reportage)
Jean F. (à l’image est indiquée : ancien prêtre, Association pour une retraite convenable) a consacré sa vie à l’Afrique. Il était prêtre missionnaire : 25 ans dans tout le continent noir. Dans son avion, il se rendait régulièrement dans les paroisses reculées de son diocèse.
Jean F. : « A côté de la mission catholique, je m’occupais des chrétiens et je m’occupais des malades, je faisais venir des médicaments, je transportais les malades, je transportais le courrier, etc… »
Le journaliste :
en 1981, le prêtre rencontre Djamila une infirmière de 22 ans. De retour en France, il quitte l’Eglise et l’épouse. A l’approche de la retraite, l’ancien prêtre,
après 35 ans de services, constate que sa pension ne suffira pas.
Jean F. : Voilà le montant brut mensuel : 294,34 euros brut par mois de la Cavimac. (montre la notification de la Cavimac, très lisible).
Le journaliste Depuis 8 ans, la famille est obligée de se serrer la ceinture. La paie de Djamila n’a pas toujours suffi à régler les dépenses.
Djamila : « moi j’avais l’impression qu’on était des mendiants. Quand on parle des pauvres, moi, quelquefois j’ai pensé qu’on faisait partie de ces gens-là ».
Le journaliste :
En France, ils sont 10 000 anciens prêtres, religieuses, concernés par ce problème. Un curé ou une sœur a 100 € à 1000 € selon son affectation et forcément leur retraite est très faible.
A Lourdes, l’association a soulevé le problème devant son ancienne hiérarchie.
Mgr Garnier:o : « Ils disent qu’ils n’ont que 343/ 350 € par mois », mais c’est ce qu’ont les prêtres parce que les cotisations ont été faibles et qu’elles ont été tardives.
Le journaliste :
Le problème c’est qu’une fois à la retraite seuls ceux qui sont restés dans l’Eglise bénéficient d’une prise en charge totale, par exemple une maison de repos.
Pour Mr F. et les anciens de l’Eglise, le débat reste ouvert avec une question récurrente : Le prêtre est-il un salarié comme les autres ?
Sur certaines images, il est noté : anciens ministres du culte (lors de la remise de la pétition)
Retraités de l’église avec l’image de la maison de repos ou de retraite.