La thèse épiscopale récurrente et renouvelée dans le dernier courrier adressé à M. Gauquelin est « qu’un complément de retraite serait défavorable aux AMC qui ont de faibles ressources et des charges familiales et que la part prévue pour les enfants à charge n’existerait plus ». Ce qui est tout à fait réel pour les ecclésiastiques en institution ayant des enfants clandestins à charge, qui eux, n’ont pas droit aux allocations familiales.
Les autorités ecclésiastiques refusent une fois encore de reconnaître que l’ACP est rendue nécessaire du fait de l’insuffisance de la pension Cavimac. Ils sont très avantagés par le complément de ressources qui leur permet de faire entrer dans leurs calculs toutes les ressources acquises hors de chez eux. A noter qu’ils ne peuvent obtenir cela que par le biais de la Cavimac, seule autorisée à ne reconnaître que les droits acquis moyennant cotisations et à donner le reste en prestations sociales qui ne sont accordées que sur déclaration de ressources.
Pour ma part : je dis oui à un complément de ressources calculé d’après les retraites acquises dans l’institution ecclésiastique, puisque dans cette institution toutes les personnes n’ont pas les mêmes droits acquis. Je dis formellement non à un complément de ressources calculé sur la totalité des ressources acquises durant ma vie active, car il s’agit tout simplement d’un abus de pouvoir, d’un abus de biens et d’une violation de la vie privée des AMC, à des degrés divers. Ce n’est pas parce qu’un temps nous avons été sous la juridiction de cette institution qu’elle a sur nous des droits à vie.