Menace de disparition sur USM2

Les adhérents de l'ARPC connaissent bien l'USM2, qui répond presque totalement par son mode de calcul aux demandes de dette association. Elle n'est cependant attribuée en totalité qu'à 75 ans !
La dernière rencontre qui a eu lieu le 6 octobre entre l'APRC et les représentants de l'Église laissent planner sur cette allocation qui était un vrai "complément de retraite", le menace de sa dispariton au profit d'un complément de ressources... à hauteur de 85% du smic... sur les revenus du foyer fiscal !
Qui a dit que l'Église est mysogine ?

Il serait intéressant de savoir pour quels motifs Mgr Garnier considère que l'USM2 est une erreur et pourquoi l'on s'oriente vers un complément de ressource sur la base du foyer fiscal en lieu et place d'un complément de retraite?
S'il est vrai que l'épiscopat ne veut pas "faire de l'argent sur le dos des AMC" (B.I. n°30 page 4) quelle est donc la raison de ce changement?
Quelles explications a-t-on données?

A noter que la réforme de la Cavimac adossée au Régime Général de la S.S. et l'age de la retraite reporté de 65 à 60 ans constituent un apport financier pour les institutions éccésiastiques! Elles gagnent 5 ans de cotisation par ayant droit et le financement assuré de ce régime déficitaire.
A ce sujet il faut, encore une fois, redire que c'est grâce à la solidarité nationale par le système de la compensation démographique et les contributions "en tant que de besoin" financées par la CNAM et la CNAV.
J'ai toujours pensé que quelque part, modestement, par nos cotisations lorsque nous étions salariés nous avons participé à ce financement.
Avec l'USM2 l'institution compensait l'erreur (voire l'injustice) dont elle s'était rendu coupable en refusant de cotiser à une caisse de retraite complémentaire pour ses "ayant droit" à la Caisse des Cultes comme la loi le lui demandait....
Pourquoi donc cette "marche arrière"? On ne comprend pas!

Pourquoi donc cette "marche arrière"?

Selon Mgr GARNIER, "il faut donner plus à ceux qui ont moins".

En cela l'Église sait faire, puisque n'ayant officiellement "rien", elle peut profiter de la solidarité nationale à laquelle contribuent... les contribuables et les cotisants aux charges sociales.
Le secrétaire de l'épiscopat, un "laïc engagé" (et certainement bien payé et déclaré à la sécu et à l'Agirc plutôt qu'à la Cavimac) nous a même sorti à l'appui de leur déclaration d'intention, "la doctrine sociale de l'Église".